Apaise, ma Chimène, apaise ta douleur |
CORNEILLE
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Cid, II, 3 |
apaiser |
Il ne s'apaise que pour.... |
LA BRUYÈRE
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5 |
apaiser |
Je ne m'apaise point |
MOLIÈRE
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l'Étour. III, 5 |
apaiser |
Coriolan ne put être apaisé que par sa mère |
BOSSUET
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Hist. I, 8 |
apaisé, ée |
[Qu'il] N'ait rendu de nos dieux le courroux apaisé |
ROTROU
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St Gen. III, 2 |
rendre |
Cela s'apaise en vingt-quatre heures |
SÉVIGNÉ
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81 |
apaiser |
On vient m'injurier, puis soudain on m'apaise |
TRISTAN
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M. de Chrispe, III, 5 |
injurier |
Je veux croire après vous que tout est apaisé |
CORNEILLE
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Rodog. III, 4 |
apaisé, ée |
Comme Neptune de son trident apaise les flots en courroux |
FÉNELON
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Tél. XXIII |
courroux |
Tout est calme, seigneur, un moment de ma vue A soudain apaisé la populace émue |
CORNEILLE
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Nicom. V, 10 |
ému, ue |
Il y a ici de grandes fronderies, mais cela s'apaise en vingt-quatre heures |
SÉVIGNÉ
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81 |
fronderie |
Et si je n'avais pas apaisé la querelle, Il serait arrivé mort d'homme ou de femelle |
REGNARD
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Ménechm. III, 1 |
mort [3] |
Il ne s'apaise et il ne revient de ce grand fracas, que pour bredouiller des vanités et des sottises |
LA BRUYÈRE
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V |
vanité |
C'est par faiblesse qu'on hait un ennemi, et que l'on songe à s'en venger, et c'est par paresse que l'on s'apaise et qu'on ne se venge point |
LA BRUYÈRE
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IV |
venger |
Rien n'apaise un lecteur toujours tremblant d'effroi, Qui voit peindre en autrui ce qu'il remarque en soi |
BOILEAU
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Sat. IX |
lecteur, trice |
Rien n'apaise un lecteur toujours tremblant d'effroi, Qui voit peindre en autrui ce qu'il remarque en soi |
BOILEAU
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Sat. IX |
peindre |
Cette paix qui met le repos dans un coeur, qui en fait cesser les troubles, qui en apaise les remords |
BOURDALOUE
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Sévérité de la pénit. 1er avent, p. 218 |
trouble [1] |
Sur ce site enchanté, mon âme qu'il attire S'abat comme le cygne, et s'apaise et soupire à cette image du repos |
LAMARTINE
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Harm. I, 10 |
attirer |
Je doute fort que le roi permette la convocation des pairs au parlement de Paris ; il apaise toutes les noises en temporisant |
VOLTAIRE
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Lett. Damilaville, 22 déc. 1766 |
noise |
Ouvrant mes deux volets pour respirer à l'aise Les brises de la nuit dont la fraîcheur m'apaise |
LAMARTINE
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Joc. VI, 235 |
volet |
Elle [Minerve] a tenu tous vos défauts en suspens, comme Neptune, quand il apaise les tempêtes, suspend les flots irrités |
FÉNELON
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Tél. XXII |
suspens |
M. le Tellier fut choisi pour chercher ces difficiles tempéraments de menace qui étonne, de remontrance qui corrige, de douceur qui apaise, de sévérité qui châtie |
FLÉCHIER
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le Tellier. |
tempérament |
Cela pourra d'abord faire jaser, Mais tout s'apaise et tout doit s'apaiser |
VOLTAIRE
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Prude, V, 8 |
jaser |
Comme la vague orageuse S'apaise en touchant le bord, Comme la nef voyageuse S'abrite à l'ombre du port |
LAMARTINE
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Harm. I, 8 |
voyageur, euse |
Tout prêt à la laisser, pourvu qu'elle s'apaise, Dans ton coffre, à pleins sacs, puiser tout à son aise |
BOILEAU
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Sat. X |
puiser |
Que s'il [Dieu] ne dédaigne pas de juger ce qu'il a créé, et encore ce qu'il a créé capable d'un bon et d'un mauvais choix, qui leur [aux impies] dira ou ce qui lui plaît, ou ce qui l'offense, ou ce qui l'apaise ? |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
juger |
C'est cette douleur [de la pénitence] qui a apaisé Dieu sur les Ninivites.... Dieu les menaçait de les renverser, et ils se sont renversés eux-mêmes, en détruisant par les fondements toutes leurs inclinations corrompues |
BOSSUET
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Sermons, Satisfaction, I |
renverser |
Oh ! le mauvais ! Ah ! petite mauvaise ! Là, là, mauvaise, Dieu vous apaise ! il n'en sera que ce que vous voulez |
BEAUMARCHAIS
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Mar. de Fig. I, 9 |
mauvais, aise |
Genre d'arachnides trachéennes, dans lequel on distingue le lepte automnal de certains auteurs, très petit, d'une couleur rouge, s'insinuant sous la peau où il cause des démangeaisons aussi insupportables que celles de la gale, et qu'on apaise en se lavant avec de l'eau vinaigrée |
LEGOARANT
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lepte |
Les bienheureux [aux Champs Élysées] ont tout sans rien avoir, car ce goût de lumière pure [lumière des Champs Élysées] apaise la faim de leur coeur |
FÉNELON
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Tél. XIX. |
faim |
Arrive-t-il vers lui [l'hypocrite] un homme de bien et d'autorité, qui le verra et qui peut l'entendre, non-seulement il prie, mais il médite, il pousse des élans et des soupirs ; si l'homme de bien se retire, celui-ci, qui le voit partir, s'apaise et ne souffle pas |
LA BRUYÈRE
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XIII |
souffler |
La plaintive élégie en longs habits de deuil Sait les cheveux épars gémir sur un cercueil ; Elle plaint des amants la joie et la tristesse, Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse ; Mais, pour bien expliquer ses caprices heureux, C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux |
BOILEAU
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Art poét. II |
élégie |